• 9h30, un ciel sombre, un risque d'orage?

    Nous attendons un peu... finalement,  le ciel se dégage....Nous prenons enfin la route pour cet itinéraire maintes fois repoussé. 

    De Martel, nous allons gagner Chauffour/Vell  ou nous rattraperons le GR pays du midi correzien. 

    L'itinéraire que j'ai conçu pour rejoindre le circuit s'avère très agréable, une petite déviation le long de l'ancienne voie ferrée  nous évite un gros tronçon de route ultra passante, avec d'énormes camions en permanence.

    Les grandes oreilles en Corrèze ,jour 1

    Les grandes oreilles en Corrèze ,jour 1

    A l'entrée de Martel, quelques dizaines de mètres de cette même route avant de bifurquer à  l'arrière du supermarché où nous complétons les sacoches  de courses fraîches.

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    Nous traversons Martel par de petites rues calmes en périphérie,  tournons face à la porte d'entrée de la vieille ville et rejoignons après le cimetière petite route et sentier en sous-bois. Quelle agréable balade jusqu'au Quatre routes du Lot: bois, panorama sur la vallée, causse, hameaux aux demeures cossues, petit village de Strenquels où nous faisons la pause de midi.

    Les grandes oreilles en Corrèze ,jour 1

    Les grandes oreilles en Corrèze ,jour 1

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    Le temps semble au beau fixe pour la semaine et nous reprenons la descente vers les Quatre-Routes-du-Lot en début d'après-midi. La traversée de la petite ville que j'appréhendais un peu se fait finalement sans aucun problème.  Nous évitons le passage à niveau de la voie ferrée et lui préférons le pont enjambant cette dernière quelques centaines de mètres plus loin, nous permettant également de contourner la petite ville par les quartiers plus calmes.Petit coup de speed pour traverser entre deux voitures et progresser de l'autre côté sur le grand axe , nous sommes contents de retrouver la route moins passante qui nous conduit par une douce montée jusqu'à notre point de départ du Grpays, avec des pauses pour admirer quelques belles constructions, comme le château de Cavagnac et le presbytère  de  Aubiac.

    Les grandes oreilles en Corrèze ,jour 1

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    Les grandes oreilles en Corrèze ,jour 1

    Quelques kms avant d'atteindre le Puy Chauzal et de trouver les premières balises rouge et jaune de notre itinéraire, nous avons envie d'une pause et un grand parc ombragé nous tente le long de la route. L'entrée se fait par un portillon par lequel une ânesse batée passe juste. Malheureusement,  c'était sans compter un boulon de fixation des gonds dépassant dangereusement ....Même en passant doucement, Clara accroche sa sacoche qui se déchire dans un grand crac.Il n'y a plus qu'à la faire repasser dans l'autre sens, en évitant d'accrocher l'autre côté,  et garder Morgane à l'extérieur (Elle avait bien envie de rentrer aussi à l'ombre, mais nous n'avions pas le courage de débâter une troisième fois avant  de se poser pour la soirée ). Un tendeur en réserve dans nos bagages nous permet de maintenir la sacoche sur le bât et d'éviter que la déchirure n'augmente trop. Pas super , nous sommes au début de la balade et il va falloir rester une semaine comme ça......

    Nous avons quitté le Lot et ses plateaux de causse pour plonger littéralement en Corrèze , parmi les plantations de noyers, il est 17 heures, nous commençons à chercher visuellement un petit coin pour nous poser pour la nuit.

    Un peu avant d'atteindre Saillac, une présence humaine dans un petit bois va nous permettre de nous arrêter.  Nous pourrions faire du bivouac sauvage le long d'un champ fauché,  mais nous préférons toujours avoir l'autorisation du propriétaire,  or celui-ci est rarement dans son champ lorsque l'on passe et c'est pourquoi nous profitons d'une rencontre pour demander .

    Manoel rentre de ses ruches, il habite à quelques pas et nous propose spontanément de nous installer dans son jardin, de profiter de sa réserve d'eau de pluie et il nous installe même les WC secs derrière la maison, bien pratiques quand il n'y a pas de petit bois dans les environs.

    Les grandes oreilles en Corrèze ,jour 1

    En installant l'enclos des filles et la tente,  nous discutons et partageons de nombreux points communs, Manoel a un parcours atypique et nous fait découvrir ses expériences tout en nous faisant visiter son jardin dont quelques spécimens rares font sa fierté....Un vrai régal pour moi qui adore visiter les jardins et potagers.

    Avant le repas avec Manoel  et sa femme Noëlle auquel ils nous ont gentiment convié ( un repas avec les produits du jardin, miam!), je tente de recoudre la sacoche de Clara avec fil et aiguille tirés de la trousse de secours. Noëlle me propose alors de me passer un coup de machine à coudre, ce sera plus vite fait et plus solide avec deux ou trois allers-retours. En quelques minutes, elle me fait une réparation parfaite: la sacoche tiendra le coup pour la balade.

     

     

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  • Encore un petit matin frisquet en bord de mer,mais cette fois, on sera vite réchauffé et les bagages rapidement prêts pendant que Gilbert fait un dernier voyage pour prendre de l'eau à la petite source de la plage.

    Les grandes oreilles découvrent l'océan...4

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    C'est le grand jour pour les Chéries ! Après quelques kilomètres de sentiers sur les falaises, nous arriverons sur la plage d'Amoreira,facilement accessible aux grandes oreilles.

    Maintenant, les ânesses sont habituées au bruit de la mer et au sable...quelle aubaine cette grande étendue pour se rouler! Nous dêbatons pour qu'elles puissent en profiter.

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    Si le sable sec est un plaisir pour elles, il n'en est pas de même pour le sable humide qui s'enfonce comme un marécage,  pas du tout du goût de Clara... et de toute façon, il est hors de question de s'approcher de cette eau qui bouge et rugit!

    Nous passons un long moment sur la plage, attirant les gens de passage. Morgane fait preuve d'une grande curiosité, s'approchant des familles assises, ils ont certainement quelque chose à manger!

    Les grandes oreilles découvrent l'océan...4

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    Il est déjà midi lorsque nous quittons la plage.Nous décidons de remonter la rive du petit fleuve ,prolongeant le plaisir de la marche sur une étendue de sable vierge... puis il nous faut quitter définitivement l'océan cette fois, en reprenant les pistes de l'intérieur. 

    Les grandes oreilles découvrent l'océan...4

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    Des champs de coquelicots, des petits bois de pins,les ruines d'anciens montes,un champ en bord de chemin qui sera l'endroit idéal pour le pique-nique, les Chéries pouvant flâner librement sur une belle prairie herbeuse et fraîche....

    Les grandes oreilles découvrent l'océan...4

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    Bien repus , nous attaquons la montée pour rejoindre le plateau qui nous ramène vers Rogil. Nous évitons la direction d'Aljezur,ville trop animée à notre goût, et préférons suivre des pistes tranquilles.Une grande route à traverser, une dernière passerelle de béton demandant un effort de courage aux ânesses et il ne nous reste seulement quelques centaines de mètres à parcourir pour retrouver notre véhicule et le parc provisoire pour les ânesses....

    Les grandes oreilles découvrent l'océan...4

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    Et le traditionnel selfie de la balade!

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    La balade est terminée,  nous avons parcouru environ 80 kms, sur des terrains faciles, ce qui est peu par rapport à ce que nous avons l'habitude de faire, mais le parcours a été exceptionnel , nous demandant une adaptation permanente... et je remercie particulièrement Michèle qui grâce à son application carte/gps nous a formidablement guidés.... ce qui fut pour moi une décharge mentale importante (habituellement,  c'est moi qui  gère l'itinéraire ), me permettant de profiter davantage de ces moments de liberté,  à respirer le vent, s'enivrer de paysages , d'odeurs et d'impressions qui resteront gravées dans ma mémoire.

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  • Le réveil est frisquet ce troisième matin.Le rideau de roseaux nous a protégés du vent, mais il forme aussi un bel écran pour le soleil qui doit monter encore plus haut pour nous envoyer quelques rayons chaleureux....Nous traînons un peu dans la douce chaleur des sacs de couchage.

    Les grandes oreilles découvrent l'océan....3

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    Nous quitterons le tipi assez tard, les tentes sont trempées de rosée et il faut attendre qu'elles sèchent un peu ,démontées et étendues sur la dune. Un petit temps bien apprécié pour discuter avec une jeune randonneuse allemande accompagnée de son chien qui marche en direction de St Jacques de Compostelle.Elle porte les croquettes de son animal, nous, nos végétariennes portent nos bagages et se contentent  de l'herbe des fossés.....

     

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    Nous reprenons notre lente déambulation sur le sentier des pêcheurs,  au coeur des dunes en haut des falaises, et nous retrouvons la magie des paysages. Chaque paroi de la roche offre des formes, des couleurs,des inclinaisons différentes, c'est un éternel émerveillement. On distingue des pêcheurs tout en bas dans les rochers et on s'interroge sur la façon dont ils ont atteint le bas des falaises: chemin caché dans les buissons bas, ligne de vie le long des parois, corde qui effleure le rocher.... L'homme peut parfois se transformer en véritable chamois.....

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    Un nouveau détour vers l'intérieur et la sérénité des petites maisons accrochées le long des falaises,  dans leur parure blanche immaculée,  parfois juste soulignée par une bande de fondation bleue et souvent entourée de parterre de fleurs dense. C'est une bonne période pour profiter de la floraison multicolore du Sud.

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    Nous nous arrêtons à une habitation avant de reprendre le chemin des dunes pour demander de l'eau.... et quelle surprise pour Michèle lorsque la porte s'ouvre: il s'agit là de sa professeur de danse! Un peu plus loin, nous passons une fontaine et reprenons la dune. Le sentier est moins fréquenté ici, les buissons ont déjà repris place et avec les sacoches, les ânesses frottent un peu des deux côtés.

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    Une nouvelle crevasse dans la falaise nous ramène vers l'intérieur..... et un petit bois de pins en bord de route sera parfait pour la pause de midi.

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     A peine repartis, nous croisons un couple de papy/mamy, à cheval sur leur scooter, c'est le temps de la discussion, de l'echange qui crée le lien social entre les humains, juste la reconnaissance à une appartenance, sans lendemain....

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    Cette civilisation qu'il nous faut retrouver pour quelques instants: nos provisions alimentaires sont faibles, notre changement d'itinéraire nous a encore une fois éloigné de nos points de ravitaillement,  et Michèle propose de faire un petit tour par Rogil pour faire quelques achats. Nous rentrons au village en longeant le canal et je trouve une table et des bancs dans un endroit calme pour attacher les ânesses pendant que Gilbert et Michèle filent à l'épicerie... Les regards, et parfois les caresses des passants nous tiennent compagnie, et on en profite pour grignoter quelques carottes!

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    Encore un petit arrêt caresses et discussions ,en anglais et allemand cette fois, et nous voilà repartis sur la longue et interminable piste droite qui mène à la plage de Carreagem.

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    Encore une journée qui se termine....et nous faisons quelques centaines de mètres avant de nous poser en haut de la falaise.

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    En contrebas, on accède à la plage par une centaines de marches en bois, une passerelle qui se fraie un passage entre les falaises. Là,  à mi hauteur de la pente, une cabane de pêcheur tient en équilibre sur une minuscule plateforme de pierres, les vêtements de travail flottant au vent sur un fil improvisé. 

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    Avec Michèle,  nous descendons profiter du sable mouillé et marcher pieds nus, en évitant les vaguelettes qui viennent nous lécher les pieds, l'eau est un peu froide! Le soleil a commencé sa descente à l'horizon.

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    Juste avant de remonter, nous apprécions de nous rincer à la source d'eau douce qui coule là, source où je redescendrai avec Gilbert un peu plus tard pour remonter de l'eau pour nous et les grandes oreilles.

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    Le coucher de soleil de ce soir ne sera pas aussi beau que celui de la veille, mais la nuit ne sera pas aussi froide non plus!

     

     

     

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  • La nuit porte conseil dit-on.... C'est sur cette sage maxime que nous modifions nos plans pour cette nouvelle journée. Exit l'idée de suivre la voie historique, où le problème de passage de ponts dans des zones à forte densité de population risque d'être récurrente, de plus, le beau temps ne va pas durer et il est plus sage de raccourcir notre itinéraire pour être rentré avant les pluies diluviennes. Nous optons donc pour gagner le sentier des pêcheurs et prendre tout de suite l'air marin. Le temps est parfait, le soleil est au rendez-vous et une légère brise rafraîchit l'atmosphère. 
    Pour cela, il nous faut traverser la petite ville d'Odeceixe, et donc passer de nouveau devant le pont. On sent la réticence des ânesses au fur et à mesure de notre approche et bien qu'il ne s'agisse que de traverser la route ,il faut tenir ferme la longe, tant elles ont peur qu'on se dirige vers le pont. Au petit trot, nous nous éloignons de cet endroit stressant et bruyant,(en plus de la circulation, une équipe de débroussaillage joue du moteur en concert) et faisons une pause sur le trottoir près des sanitaires, le temps pour les Chéries de croquer une carotte et évacuer le stress des minutes précédentes. 

    Les grandes oreilles découvrent l'océan....2

    Morgane devant la ville d'Odeceixe

    Des sculptures métalliques (très prisées des Portugais) nous font une haie d'honneur jusqu'à la sortie de la ville.

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    Le petit chemin et la petite route que nous prenons ensuite longe tranquillement  la Seixe jusqu'à l'océan. Un peu avant d'arriver, des petites pauses sur  promontoire nous permettent de faire connaissance de loin avec cette grande étendue plate, mouvante et bleue qui produit un grondement continu.... Voilà l'océan les filles!

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    Ce n'est pas au petit village d'Odeceixe plage que les Chéries descendront voir la plage.Le grondement de la mer prend ici tout l'espace, et accompagné des infrastructures touristiques et des passages de véhicules,  l'endroit n'est pas très accueillant pour les animaux....les ânesses sont contentes de reprendre la route qui monte en longeant la mer, même si elles choisissent l'accotement opposé. Nous tentons une nouvelle pause sur un balcon dominant la baie.

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    ...et nous gagnons en haut de la côte le chemin des pêcheurs, monotrace dans le sable des dunes, perché en haut des falaises.

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    Il est midi, nous trouvons une petite place à l'ombre de quelques arbustes pour pique-niquer et faire la sieste, il y a même un peu d'herbe pour les Chéries. 

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    La suite de l'après-midi sur les sentiers sableux des falaises est d'une beauté extraordinaire,  les filles sont maintenant habituées au bruit des vagues et elles admirent avec nous le nouveau paysage qui se dévoile à chaque pas, une nouvelle partie de la côte déchiquetée.

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    Une nouvelle passerelle nous pousse une nouvelle fois à bifurquer... Nous retournons dans les terres et empruntons des petites routes et chemins idéaux pour la balade et nous longeons le canal d'irrigation venu du fleuve Mira, alimenté par le barrage de Santa Clara (le Portugal a conçu un immense plan d'irrigation du pays grâce à la construction de barrages et à l'aménagement de canaux qui traversent les paysages).

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    Après un goûter juste avant de quitter le canal, nous reprenons la direction du littoral. La journée a passé vite et il est temps de chercher un endroit sympa pour la nuit. Nous préférons ne pas entamer le chemin des dunes et nous nous installons à l'abri du vent, derrière un rideau de roseaux.Le sol est sableux mais empli de petites plantes épineuses et nous passons un bon moment à faire un peu de ménage avant de monter les tentes.

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    Le soleil amorce sa lente descente sur l'océan et malgré le vent glacial, nous n'avons que quelques mètres à faire pour assister à ce magnifique spectacle de la nature.....

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    À demain pour la suite de notre aventure!

     

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  • Un projet plusieurs fois remis qui voit enfin le jour, même si le temps est instable et pas vraiment au beau fixe mais:"si nous attendons le moment où tout, absolument tout, sera prêt, nous ne commencerons jamais."( I. Tourgueniev)

    Parcourir un morceau de la Via Vicentina, du chemin historique au sentier des pêcheurs avec les Chéries, malgré les éventuelles difficultés de relief que nous pourrons rencontrer.....

    Voilà la carte de la via Vicentina,en vert, le sentier historique, en bleu,le sentier des pêcheurs et en rouge, la partie que nous avons parcourue, avec des déviations multiples.

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    Pour cette aventure, nous arrivons à caler une semaine début avril pour partir avec Michèle,  une amie qui vit à Aljezur et qui se lance dans la randonnée au long cours avec son sac de 12 kgs au dos.

    1er jour

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     Prêtes au départ !

     Pour cette première journée,  nous envisageons de rejoindre Odeceixe,au départ de chez Michèle. Michèle connait bien les chemins environnants et elle nous propose un autre itinéraire que le chemin historique, sur les versants de la montagne de Monchique. Nous nous laisserons donc guider plutôt que de suivre le balisage.

    Nous traversons tour à tour pâturage et bois de chênes ou d'eucalyptus,remontons sur des plateaux ou le vent froid empêche  les averses de tomber. Le temps va s'améliorer,mais un air venu des pôles est prévu pour les jours qui viennent et les derniers nuages des précédentes pluies ont des remords à faire place neuve.

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     Du sable! Mais roulage interdit!

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     C'est tranquille par ici....

    Les ânesses sont heureuses de retrouver la randonnée, elles avancent d'un bon pas, goûtant les sentiers sableux.

    En milieu de journée, après bien des panoramas sur la montagne de Monchique,nous atteignons la vallée de la Ceixe.. 

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    Morgane aime les panoramas.

     

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    Franchir un petit ruisseau sur une monotrace, qui prend toute la place?

     

    Nous allons désormais longer ce petit fleuve jusqu'à la ville d'Odeceixe.Ici, peu de Portugais....La région d'Aljezur est bien connue des étrangers venus chercher un mode de vie alternatif, nous en avons un bel éventail le long du chemin, entre habitat atypique, vieux vans finissant leurs jours sur des terrains en friche, association communautaire..... Nous craquons aussi pour le charme de cette large vallée, d'autant plus que le beau temps semble s'installer  et les jeux de lumière apportent de la sérénité aux lieux.

    Les grandes oreilles découvrent l'océan....1

    Un méandre herbeux du fleuve nous permet un arrêt agréable pour la pause de midi, les ânesses en profitent grandement en broutant deci, delà,  sans toutefois oublier de venir réclamer un petit morceau de pique-nique!

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    Arrivés à quelques kilomètres d'Odeceixe, nous nous retrouvons sur la voie Vicentina....et devant une passerelle à franchir. Après avoir attendu Eric qui vient récupérer Loopy, le chien de Michèle qui nous a sagement accompagné lors de cette première journée,  nous envisageons la traversée de la Ceixe.La passerelle étant limitée à deux personnes,et les ânesses n'étant pas vraiment emballées par l'idée d'y poser un sabot, nous décidons de tenter le pont routier, long et avec pas mal de circulation, mais avec des accotements piétonniers. Après plusieurs essais, tant par la route que par les couloirs , nous renonçons. Malgré toute sa bonne volonté,le niveau sonore et les obstacles liés à l'étroitesse du passage, Morgane fait demi-tour et rejoint au galop Clara qui l'attend à l'extrémité du pont. Une pièce du bât de Morgane a cédé lorsque qu'elle s'est coincée dans le rétrécissement du pont, heureusement,  nous avons un petit tendeur de rab qui permettra de maintenir la sangle en remplacement.

    Nous ne passerons pas,il est tard, nous rebroussons chemin sur quelques kilomètres,posant le tipi du premier soir sur la petite esplanade dominant la passerelle sur la Deixe.

     

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    Bonne nuit les Chéries !

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