Au jardim da Tartaruga, ce n'est pas parce que c'est l'hiver qu'il n'y a rien à faire, au contraire!

Les mois d'été torrides ont produit leurs fruits et il est temps maintenant de récolter les olives...

Tout commence par la cueillette: à la main sur les branches les plus basses, à la gaule pour faire chuter les inatteignables avant de les ramasser au sol ou dans un filet.

Une fois les sacs pleins, il ne faut plus traîner pour les porter à la coopérative...

C'est le moment de la pesée: les olives sont vidées dans un énorme entonnoir terminé par une trappe.

Lorsque la trappe s'ouvre, les olives sont acheminées sur un tapis roulant jusqu'à différents bains de lavage: c'est un peu" le grand huit" de l'olive.

Les olives disparaissent dans un second grand entonnoir...

Et l'opérateur nous révèle alors le poids de la cueillette et nous délivre le bon qui servira à récupérer l'huile dans quelques mois.

Bon, normalement, à cette étape, on doit s'en aller.... Mais j'ai voulu faire ma petite enquête pour savoir où avaient disparu mes olives... Direction la salle des opérations....

Je suis un peu déçue parce qu'on ne voit pas grand chose : il n'y a personne, les machines tournent seules dans un bruit assourdissant:

Les olives sont dirigées vers un gros cylindre inox : en bas à gauche en sort une pâte d'olive et de l'autre côté, une huile opaque et lourde.

Et plus loin, après un parcours souterrain, le produit fini...

Tout cela reste assez mystérieux: pas de moulin, pas de pressoir, une seule énorme machine qui semble à la fois réduire en pâte et presser....

Il faudra que je pousse plus loin mes investigations.....